L’acquisition collective de terres agricoles, on en parle ?

« Nous - Léa, Léon & Théo -  sommes installé-es depuis le 1er avril 2023 à Redurin, à Plessé (44), en tant que "exploitant-es agricoles" dans un GAEC.

Nous produisons du lait bio avec un troupeau d'une soixantaine de vaches Montbéliardes et Jersiaises. Nous avons le projet d'en transformer une partie en fromage...

Devenir propriétaire terrien ne faisait pas partie de notre projet. C'est pourquoi nous nous sommes tournés vers Passeurs de Terres (émanation locale de Terre de Liens).

« Passeurs de terres » considère que la terre est, comme l’air et l’eau, un bien commun inaliénable et qu'il convient d’en assurer collectivement la préservation pour qu’elle soit un socle fertile à l’activité des générations à venir de paysan-nes. Ce bien commun est un outil de travail confié aux paysan-nes. Dans cette optique, la terre nous est confiée via un bail rural environnemental, et non un titre de propriété.

Les paysan-nes, ainsi que les citoyen-nes qui se mobilisent pour l’accès à la terre, se considèrent alors non comme des propriétaires mais comme des passeurs de terres.

Comment pouvez-vous contribuer ?

C'est très simple : si vous avez de l'argent qui dort inutilement sur un quelconque compte épargne dans une quelconque banque, la proposition est de le faire dormir "utilement" sur ces 42 ha de terres, via la souscription de parts sociales au sein de la SCIC Passeurs de Terres. Vous pouvez à tout moment retirer cet argent si vous en avez besoin pour un projet personnel (durée d'engagement recommandé de 5 ans pour assurer le renouvellement des souscriptions).

Suivez le lien :

>>> https://terredeliens-paysdelaloire.org/les-fermes/redurin/ <<<

Une part = 103 €. Il y a 840 parts sociales à réunir. Donc n'hésitez à en parler autour de vous et à faire suivre ce message.

Une fois les terres achetées par Passeurs de Terres, cela ne changera rien pour nous en tant que fermièr-es, nous continuerons à payer un fermage. Mais ce fermage sera désormais au profit d'un projet politique : la préservation du foncier agricole en agriculture biologique, et la lutte contre la spéculation foncière et financière qui met en péril notre souveraineté alimentaire.

En mot de la fin, soyons passeurs de terres pour les générations à venir."